L’inventaire du cycle de vie au service du recyclage textile

15 décembre 2020

Basé dans les Hauts-de-France, le CD2E développe des inventaires du cycle de vie (ICV) destinés à améliorer le bilan environnemental des produits. Dans le cadre de Retex, il investigue trois chaines de valeur (deux en recyclage mécanique et une en recyclage chimique).

L'idée même de recyclage paraît bien évidemment vertueuse. Cependant, afin qu'elle soit validée de façon objective, elle doit être prise en compte dans l'analyse du cycle de vie d'un produit (ACV). Il s'agit d'un outil d'évaluation globale et multicritères des impacts environnementaux. C'est une méthode cadrée et normée (répondant aux normes ISO 1440-44) pour mesurer les effets quantifiables de produits et de services sur l'environnement. Elle évalue ces impacts depuis l'extraction des matières premières jusqu'au stade d'élimination ou de réutilisation des déchets.

Elle est différente du bilan carbone, qui n'analyse que les émissions de CO2. "Cette méthodologie prend en compte plusieurs indicateurs. Et dans une démarche d'écoconception, il est nécessaire d'être attentif aux transferts de pollution entre les indicateurs", décrypte Romain Breuil, consultant ACV et écoconception pour le pôle économie circulaire et de la plateforme [avniR] du CD2E, qui accompagne les entreprises et les filières économiques des Haut-de-France vers l'éco-transition avec des solutions concrètes.

La première étape de l'ACV est la définition du périmètre de l'étude. "Il est important de définir l'unité fonctionnelle, c'est à dire calculer les impacts rapportés à une fonction ou un service rendu par le produit. L'unité fonctionnelle permet de comparer des produits en fonction du service rendu", précise Romain Breuil. Par exemple, l'impact d'un tee-shirt sera étudié en fonction du nombre d'utilisations et de lavages sur une durée d'un an.

Une étape primordiale de l’ACV

L'idée même de recyclage paraît bien évidemment vertueuse. Cependant, afin qu'elle soit validée de façon objective, elle doit être prise en compte dans l'analyse du cycle de vie d'un produit (ACV). Il s'agit d'un outil d'évaluation globale et multicritères des impacts environnementaux. C'est une méthode cadrée et normée (répondant aux normes ISO 1440-44) pour mesurer les effets quantifiables de produits et de services sur l'environnement. Elle évalue ces impacts depuis l'extraction des matières premières jusqu'au stade d'élimination ou de réutilisation des déchets.

Elle est différente du bilan carbone, qui n'analyse que les émissions de CO2. "Cette méthodologie prend en compte plusieurs indicateurs. Et dans une démarche d'écoconception, il est nécessaire d'être attentif aux transferts de pollution entre les indicateurs", décrypte Romain Breuil, consultant ACV et écoconception pour le pôle économie circulaire et de la plateforme [avniR] du CD2E, qui accompagne les entreprises et les filières économiques des Haut-de-France vers l'éco-transition avec des solutions concrètes.

La première étape de l'ACV est la définition du périmètre de l'étude. "Il est important de définir l'unité fonctionnelle, c'est à dire calculer les impacts rapportés à une fonction ou un service rendu par le produit. L'unité fonctionnelle permet de comparer des produits en fonction du service rendu", précise Romain Breuil. Par exemple, l'impact d'un tee-shirt sera étudié en fonction du nombre d'utilisations et de lavages sur une durée d'un an.