Bilan carbone, de l’analyse à l’action

30 novembre 2017

Depuis 2003, les « accords de branche » encouragent les entreprises wallonnes à améliorer leur efficience énergétique, afin de réduire leurs émissions de CO2, démarche récompensée par un allègement de certaines charges sur l’énergie et l’octroi de quelques facilités pour atteindre leurs objectifs (soutien à la réalisation d’audits, d’études de faisabilité…).

Au-delà de l’engagement volontaire des entreprises à s’investir pour améliorer leurs performances énergétiques, celles-ci réfléchissent également aux moyens de réduire les émissions de CO2 qu’engendre l’ensemble de la chaîne de valeur à laquelle participe leur production (de l’extraction des ressources jusqu’à la fin de vie des produits).

Des « bilans carbone » ont donc été réalisés auprès des entreprises participantes. Bien que certaines variations puissent être observées en fonction des activités particulières des entreprises, ces analyses démontrent que les intrants et la fin de vie des produits figurent fréquemment parmi les 3 premiers facteurs d’émission hors-site. « Ces deux postes entrent en résonance directe avec RETEX dont l’objectif est de créer des chaînes de valeur économiquement rentables permettant de réutiliser nos déchets et de réduire notre consommation des ressources », souligne Guy de Muelenaere, chez Fedustria. L’analyse des données montre qu’il reste des marges d’améliorations possibles. Le poids du fret pourrait être allégé par davantage d’approvisionnement local. La portée des intrants pourrait diminuer par l’utilisation accrue de matières premières recyclées. Enfin, la création de filières de recyclage pour les produits en fin de vie aurait un impact positif sur le bilan carbone des entreprises.

Plus d'information sur l'accord de branche de Fedustria ici

Adb